Les herbes folles et le goudron revêtent pour une voie ferrée un goût d'abandon définitif. Et pourtant...

 

Actuellement, seule une partie de la voie ferrée (quelques centaines de mètres avant le terminus d'Ensisheim) est déclassée et déposée. Le reste de la ligne, bien que dans un état d'abandon avancé, est neutralisée et susceptible d'être réactivée à tout moment.

L'embranchement de la base aérienne, propriété du département du Haut-Rhin, est en partie déferrée.

​

En 2006, une étude menée par RFF (aujourd'hui SNCF Réseau) sur le potentiel de la ligne a abouti à une préservation de l'emprise dans le cadre de projets ferroviaires futurs, reléguant au second plan les possibilités de transformation en piste cyclable. A ce titre, rappelons qu'un itinéraire cyclable existe déjà, le long de l'Ill entre Sainte-Croix-en-Plaine et Réguisheim, et le long de la D201 de Colmar à Sainte-Croix-en-Plaine et de Réguisheim à Ensisheim.

​

En 2012, le Conseil Général du Haut-Rhin et l'ADAUHR (Agence Départementale d'Aménagement et d'Urbanisme du Haut-Rhin) réalisent une étude sur les enjeux des transports publics. La ligne Colmar-Ensisheim est mentionnée comme maillon d'une nouvelle "liaison Nord-Sud", doublant ainsi la ligne 3 sur son tronçon Colmar-Mulhouse.